Prendre du recul

Or, se projeter dans l’avenir n’est possible que si, au préalable, on a pris le temps d’identifier, de nommer et d’apprivoiser toutes les émotions – parfois très violentes – qui ont ponctué le départ de l’entreprise. Il faut être apaisé et avoir retrouvé une solide confiance en soi pour pouvoir affronter un marché de l’emploi extrêmement concurrentiel. Rencontrer et convaincre les recruteurs et autres chasseurs de têtes est un exercice toujours éprouvant.

Il faut avoir pansé ses blessures, pris du recul, pour ne pas risquer de faire entendre la colère, la frustration, la démotivation, le sentiment de trahison voire de culpabilité.

Partager avec ses pairs

Chez EOS Dirigeant, nous avons pleinement conscience de ce passage obligé mais salutaire. C’est pourquoi nous offrons à chaque personne que nous accompagnons la possibilité de partager, avec l’appui bienveillant d’un consultant, son ressenti, son vécu et ses sentiments avec des pairs dans une même situation de transition professionnelle. Un esprit de solidarité se crée alors spontanément. Nul besoin d’expliquer ou de se justifier. Même si l’histoire de chacun est différente, tous intègrent une même communauté.

Moins isolé et plus fort

Ensemble, ils prennent conscience du processus émotionnel qu’ils empruntent. Ils identifient les étapes successives du deuil de leur entreprise, de leur poste, de leur statut, de leur quotidien, de leur environnement professionnel. Ils peuvent dès lors plus aisément se situer, sans jugement, sans a priori. Cet échange est extrêmement précieux. Il permet à chacun de n’être plus seul à porter son fardeau. Moins isolé, moins marginalisé, on se sent plus fort pour passer à nouveau à l’action