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Concilier passion de la culture et goût des affaires dans un poste prestigieux

Béatrice, 42 ans, Directrice Générale

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Le contexte

Béatrice, 42 ans, mariée deux enfants, est diplômée d’une grande école de commerce parisienne et parle couramment anglais et italien. Ses dix-huit années d’expérience professionnelle, elle les a débutées au sein d’un groupe mondial de produits de grande consommation d’origine familiale et américaine, dans des fonctions commerciales et marketing.

« J’y ai appris le produit, le terrain et les process dans le cadre d’une culture d’entreprise dont j’ai beaucoup apprécié les valeurs », souligne-t-elle.

Pendant cette période, par goût personnel, Béatrice suit et obtient par ailleurs une licence en histoire de l’art par correspondance.

Neuf ans plus tard, à la faveur d’une mutation de son mari, elle décide de rejoindre le secteur culturel qui lui tient à cœur. Elle devient ainsi chargée de mission au sein d’une direction culturelle régionale. Elle y pilote différents chantiers – musées, mécénat, action territoriale – sur les plans financier, administratif et stratégique. Elle est également chargée de la mise en œuvre et du suivi de chantier. En parallèle, Béatrice obtient un master II en gestion du patrimoine culturel.
Suite au retour de sa famille à Paris, elle rejoint une société française privée à actionnariat public dont la mission est de mener à bien le projet du premier musée universel – à l’étranger – au travers d’un accord gouvernemental incluant un très large réseau d’établissements publics muséaux ou patrimoniaux. Elle y gravit progressivement les échelons. D’abord responsable administrative et financière puis directrice administrative et financière, elle devient secrétaire générale, et enfin directrice générale adjointe.

« C’était une période passionnante et exigeante, dans un contexte extrêmement complexe. Mais le musée ayant ouvert ses portes, j’ai estimé que ma mission était terminée. J’ai donc souhaité relever un nouveau défi ».

Les enjeux

Lorsque Béatrice frappe à la porte d’EOS Dirigeant, elle a entre les mains une proposition pour devenir directrice générale d’un petit musée parisien. L’offre lui permet de retrouver immédiatement une activité professionnelle. Mais après avoir étudié attentivement le poste, elle décide de ne pas donner suite. Elle préfère prendre le temps de clarifier ce qu’elle souhaite vraiment faire dans le cadre de sa prochaine étape professionnelle. Le travail de coaching réalisé au sein d’EOS Dirigeant lui permet ainsi d’identifier quelques points clés et finalement structurants pour son avenir.

« Je me suis rendu compte que je n’avais pas encore fait le tour du secteur culturel et que le concept de transition écologique m’intéressait. Un sujet que j’ai d’ailleurs approfondi au travers d’entretiens réseau et de formations en ligne, afin de pouvoir l’intégrer à court terme et l’avoir en tête en prévision d’une troisième tranche de vie professionnelle ».

Béatrice en profite également pour clarifier ce qui la motive réellement au travail : le challenge, le travail en équipe, le mode projet.

« J’aime apprendre, être aux manettes, construire et inventer des solutions en permanence mais aussi mettre en œuvre et obtenir des résultats », ajoute-t-elle avant de souligner qu’elle passe facilement de la réflexion stratégique à l’opérationnel.

Suite à ce travail de positionnement personnel, elle décroche une première mission dans un grand musée parisien, puis une deuxième dans un autre grand établissement culturel, à chaque fois directement rattachée au directeur général.

« J’y ai apprécié la diversité des tâches et de pouvoir être efficace rapidement, tout en n’ayant pas à traiter le volet politique ».

Mais, pour des raisons familiales, elle souhaite un poste plus pérenne. Elle est en contact avancé avec plusieurs établissements culturels parisiens illustres, mais la crise sanitaire retarde les agendas et son profil est plutôt atypique.

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Le nouveau poste

Par son réseau, Béatrice apprend que le poste de directeur général de la filiale française de l’une des plus prestigieuses multinationales de vente aux enchères d’œuvres d’art est à pourvoir. Aux termes d’une quinzaine d’entretiens – démarrés avant la crise sanitaire – elle est officiellement nommée. La multiplicité des échanges lors de ce recrutement lui a finalement permis de bien appréhender les tenants et les aboutissants du poste ainsi que les personnalités en place et le moteur des différents acteurs avec lesquels elle est appelée à collaborer.
Sa rémunération connaît à cette occasion un bond substantiel.

Ce qui a fait la différence

  • Son expérience variée, notamment en grande consommation et à l’international
  • Son profil très opérationnel
  • Son agilité et sa capacité d’adaptation
  • Sa connaissance des acteurs du monde culturel au sens large

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