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Accéder à la direction générale après un parcours dans le conseil et la transformation

Jean, 49 ans, Directeur général

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Le contexte

Jean est marié et père de cinq enfants. Son épouse est engagée dans la vie associative et sa famille a de fortes valeurs. Il croit au devoir de chacun envers la communauté, à commencer par celui des dirigeants. Pour lui, les entreprises ont une responsabilité économique mais également sociale et environnementale. Formé dans une grande école d’ingénieur, il affiche un triple parcours dans le secteur industriel. Après six années passées dans un groupe mondial de l’énergie, il se consacre au conseil en stratégie & organisation pendant onze ans dans deux cabinets de renommée mondiale. Aux termes de cette expérience, il rejoint à nouveau l’industrie où il passe sept années au sein de deux groupes industriels internationaux spécialisés dans les secteurs de l’automobile et de la chimie. De responsabilités d’Ingénieur process, de Directeur des opérations industrielles puis de Conseil en stratégie et organisation, il accède à celles de Directeur de la transformation financière pour devenir Vice-Président Business Process Excellence. Il rapporte à un comité spécial présidé par le PDG et rend des comptes aux administrateurs. Mais malgré le succès des 100 programmes de transformation qu’il a menés à bien en moins de cinq ans et qui ont permis d’améliorer de 4 points l’EBITDA du groupe, il ne lui a pas été proposé la responsabilité opérationnelle de haut niveau qu’il espérait.

« J’ai alors éprouvé une lassitude d’avoir à composer avec certains « faits du prince » et une déception de constater l’absence d’une culture de la méritocratie dans ce groupe ».

Dès lors, il n’a plus la motivation suffisante pour s’accommoder d’un « univers trop politique » selon lui.

« Il est clair que j’ai pâti de l’absence de « sponsors » en interne. Mettre en œuvre une transformation qui sort certains responsables de leur zone de confort ne permet pas de se faire que des amis ».

Les enjeux

Jean est alors en plein questionnement :

« Pourquoi continuer à transformer pour les autres au lieu de transformer pour mon propre compte ? N’aurais-je pas intérêt à racheter une entreprise pour gagner en autonomie, agir en fonction de mes valeurs et sécuriser mon avenir financier ? Dois-je retourner dans le conseil et à mon compte ? ».

Mais les chasseurs de têtes qu’il rencontre ne sont pas à l’écoute de ses réelles attentes. « Ils ne voyaient en moi qu’un excellent Directeur de la transformation, facilement vendable ». N’ayant pas pris le temps de cultiver ses relations, accaparé par ses fonctions successives, Jean a un réseau socio-professionnel limité. Or, il ne peut pas se permettre de descendre en dessous d’un certain niveau de salaire que l’on ne trouve habituellement que dans les grands groupes.

Le moment clé de sa transition professionnelle, qui aura duré huit mois, Jean l’identifie clairement : « j’ai su que je convaincrai quand nous avons eu avec mon coach l’idée de nous adresser aux clients de ma précédente entreprise en leur proposant d’entreprendre pour eux la transformation que je venais de réussir chez leur fournisseur et je dois avouer que la tactique a fonctionné immédiatement ». C’est ainsi qu’il entre en contact avec un groupe agro-alimentaire international d’origine française dont le chiffre d’affaires dépasse les 2 milliards d’euros.

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Le nouveau poste

Jean est aujourd’hui DG d’une filiale de ce groupe agro-alimentaire qu’il doit redresser pendant un an. Parallèlement, il occupe les fonctions de Directeur financier du groupe. Il a dû pour cela s’adapter à la personnalité (atypique) de l’actionnaire principal et leader historique du groupe avec lequel il forme aujourd’hui un duo cérébral / instinctif performant.

« Le réseau du cabinet EOS Dirigeant dans mon futur groupe a été déterminant pour ma préparation aux entretiens notamment avec mon futur président. Connaissant à l’avance sa personnalité, cela m’a permis d’aller sur un registre relationnel plus instinctif qui ne m’était pas habituel et ce, en toute confiance ».

Jean a également accepté d’être « testé » sur une mission qui n’a duré que deux mois avant que le groupe ne lui demande d’intégrer l’organisation pour continuer son action sur une base permanente. Côté rémunération, il a aujourd’hui un salaire équivalent au précédent mais avec un variable plus ouvert.

Ce qui a fait la différence

  • Sa capacité à tourner rapidement la page sur son poste précédent et ses frustrations pour se concentrer sur son objectif.
  • Un mélange d’humilité, d’ambition et de confiance en soi.
  • L’adoption (nouvelle pour lui) d’une approche des situations et des hommes moins cérébrale / rationnelle faisant une part plus grande à l’instinct et au ressenti émotionnel.

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