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Passer d’un poste anonyme au sein d’un grand groupe à une fonction de leader dans une ETI

Alain, 46 ans, Directeur Financier

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Le contexte

Diplômé en expertise comptable, Alain commence sa carrière dans un grand cabinet d’audit. Il devient ensuite Directeur Adjoint de la consolidation, successivement dans deux entreprises du CAC 40 de secteurs différents (services et équipements). Ses compétences techniques et sa forte capacité de travail lui permettent d’élargir son champ d’intervention. Mais ces nouvelles responsabilités ne se traduiront pas par une promotion. Il reste toujours l’adjoint de quelqu’un. À son dernier poste, il est le N-1 du Directeur de la consolidation et le N-2 du Directeur financier du groupe. Immergé en permanence dans l’action, il n’a jamais pris le recul nécessaire pour réfléchir à sa carrière. Il est de moins en moins heureux dans son travail.

« Je ressentais les derniers temps une forte pression de toute part et je n’avais plus les moyens en personnel et en budget pour faire correctement mon métier ».

Après neuf ans de bons et loyaux services, l’entreprise qui se porte bien annonce à Alain que son poste est supprimé. Ses responsabilités et ses équipes seront ventilées parmi ses collègues. Percevant Alain comme un expert, parfait pour l’exécution mais pas assez stratège ni leader pour prendre les commandes d’un département, l’entreprise a, semble-t-il, « brusquement » réalisé qu’il ne pouvait être envisagé comme successeur potentiel à ses deux supérieurs en fin de carrière. Elle lui propose toutefois un accompagnement en outplacement.

Les enjeux

Alain n’a manifestement pas vu le coup arriver. Il en résulte une grande perte de confiance en lui et dans l’entreprise en général. Il rejette jusqu’à son métier pour lequel il a tant donné. Il éprouve un profond sentiment d’abandon et de trahison. Il pense alors se tourner vers la reprise d’une entreprise pour ne plus dépendre d’autrui. Un choix par défaut alors qu’il est peu enclin au risque et n’a jamais eu la fibre entrepreneuriale. Conseillé par EOS Dirigeant, il abandonne cette idée de reprise d’entreprise. Il accepte de prendre du recul et d’analyser objectivement sa carrière. Une démarche qui lui permet de reprendre confiance et de construire un projet cohérent correspondant à ses compétences, ses talents et finalement ses motivations.

« J’ai finalement constaté que j’aimais mon métier, la finance, et que j’avais toutes les qualités pour bien le faire. Je souhaitais simplement travailler dans un environnement nécessitant moins de management et moins d’échelons hiérarchiques à traiter ».

Ses premières reprises de contact avec son réseau, d’anciens commissaires aux comptes, le rassure. C’est d’ailleurs par ce canal qu’il est mis en relation avec sa nouvelle société.

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Le nouveau poste

Il décroche ainsi le poste de Directeur financier d’une holding, un groupe de taille moyenne (environ 1 000 personnes) détenu par son fondateur. Ce groupe de services, non coté, a fortement grandi par croissance externe. L’enjeu est donc de bien maîtriser la gestion de ce nouvel ensemble (comptabilité, contrôle de gestion, trésorerie et consolidation) dans la perspective d’une entrée éventuelle en bourse. Des enjeux qui correspondent exactement au savoir-faire d’Alain. À son nouveau poste, il est en prise directe avec le Président-Fondateur. Officiellement, son N+1 est un Directeur général, mais celui-ci se consacre surtout à l’opérationnel, les aspects financiers sont toujours vus directement avec le Président.

« L’accès direct au décisionnaire me permet de ne pas perdre trop de temps à faire de la politique ».

Sans compter qu’il se retrouve désormais à la tête d’une équipe plus restreinte de 10 personnes, et cela lui convient parfaitement. Si le revenu d’Alain est en légère décroissance, des possibilités de primes liées à la marche du groupe sont possibles. Au final, il est aujourd’hui heureux d’avoir amélioré sa qualité de vie professionnelle. Il a retrouvé confiance en lui et le plaisir de travailler.

Ce qui a fait la différence

  • Sa décision de prendre le temps nécessaire (un mois et demi) pour réfléchir avec son coach et y voir plus clair sur ses talents et motivations avant de se lancer dans l’action.
  • Son excellente réputation professionnelle.

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