Nos réussites
Rejoindre un secteur de pointe tout en conciliant mobilité et vie de famille
Jennifer, 51 ans, Directrice de la communication interne
Le contexte
Jennifer a débuté sa carrière dans le marketing pour le compte d’une marque française du domaine du luxe. Après cette première expérience, elle rejoint une multinationale américaine dans des fonctions de direction marketing et communication. Elle a par la suite l’opportunité d’intégrer une entreprise française de parfums et soins de la personne, leader mondial sur son marché, au poste de Directrice du mécénat. Mais au bout de 25 années de carrière, Jennifer doit faire face à une réorganisation qui entraîne la suppression de son poste. Les responsables communication des différents services de son entreprise récupèrent ses dossiers.
« Très marquée par la culture américaine de ma précédente entreprise, je pense que j’ai dérangé en interne par un relationnel trop direct ».
Le choc est violent. Et la pression est d’autant plus forte que son mari qui travaille dans une grande entreprise pourrait voir son poste menacé. Ils ont trois enfants dont deux encore lycéens.
Les enjeux
Les semaines qui suivent l’annonce de son licenciement s’accompagnent d’une perte de confiance exacerbée par l’approche de la cinquantaine. Le marché n’est guère porteur pour des postes de responsable du mécénat. Fortement concurrencée sur les fonctions de direction de communication par de jeunes diplômés sortis des écoles de commerce, Jennifer ne tarde toutefois pas pour engager une action rapide sur le marché de l’emploi avec une exploration quotidienne des offres, notamment sur Linkedin. Elle met en place une organisation personnelle exigeante avec des objectifs quantifiés d’actions à entreprendre. Elle prend contact avec une multinationale américaine spécialisée dans le secteur des Business Technologies.
« J’ai aussitôt entrepris une préparation intensive aux entretiens de recrutement pour m’aider à comprendre l’activité de cette entreprise que je ne connaissais absolument pas ainsi que sa culture high tech et ses modes de communication ».
L’acceptation d’une mobilité géographique couplée à l’audace de négocier la possibilité de travailler à distance pour la moitié de son temps, à savoir une semaine chez elle à Paris et une semaine au siège de l’entreprise en Suisse (c’était avant la COVID-19), ont largement joué en sa faveur.
Le nouveau poste
Jennifer décroche donc un poste de Directrice de la communication interne au niveau européen.
« La fonction est sans doute moins prestigieuse que les deux précédentes et dans une entreprise peu connue en dehors de ses marchés, mais j’ai eu ainsi la possibilité d’accéder à un secteur d’activité en pleine expansion et de retrouver un environnement anglo-saxon qui me convient parfaitement ».
Rattaché à la Direction des ressources humaines, son poste fait également écho à des études de psychologie qu’elle avait menées lors de sa formation initiale. Sa période d’essai a été consacrée à la découverte du nouvel environnement et, dans le même temps, à la rédaction de propositions d’actions. Pendant cette première étape, une relation suivie a été établie avec son N+1 basé en Europe et son N+2 aux États-Unis pour sécuriser les propositions d’actions et établir un premier niveau de réseau interne opérationnel. À 51 ans, Jennifer découvre ainsi un secteur d’activité en pointe, un nouveau positionnement professionnel tout en conservant son niveau de rémunération et en conciliant mobilité et vie de famille.
Ce qui a fait la différence
- Sa capacité à découvrir de nouveaux horizons et à en comprendre les modes de fonctionnement.
- Une grande volonté doublée d’une organisation personnelle rigoureuse.
- Une préparation intensive aux entretiens de recrutement dans un univers étranger jusqu’alors.
- Ses réelles compétences d’animation internationale.